Biographie:

Salut! J’ai pris la liberté de venir te parler de moi. Si nous sommes amenés à travailler ensemble, c’est une excellente façon d’apprendre à se connaître.

Déjà toute petite j’étais une artiste douée selon les dires de mes professeurs. Je dessinais, coloriais avec mes crayons de cire, j’aimais la couleur. Étant d’une nature réservée je m’exprimais beaucoup par l’art. Je devais avoir 10 ans quand ma mère me donna mon premier appareil photo à pellicule un Instamatic de Kodak. J’organisais des séances photos avec les petites filles que ma mère gardait, mes amies et mes animaux. Cet intérêt pour les arts m’a suivi toute mon adolescence et jusqu’à l’âge adulte.

Je me suis toujours sentie différente, comme si je n’avais ma place nulle part.Au primaire, on pouvait me voir adossée à un mur de l’école lisant un roman d’épouvante, une histoire de chasseurs de vampires, un livre d’Agatha Christie, etc. Je n’avais pas les mêmes intérêts que la majorité de mes camarades de classe. 

Devenue jeune adulte, je suis demeurée très réservée, j’avais du mal à connecter avec les gens et à me vendre ce qui a engendré de nombreux changements de directions autant académiques que professionnels. Diplômée en Techniques de graphisme, un domaine où j’ai très peu travaillé, pour ensuite gagner ma vie en restauration, en alimentation et en vente. Second retour aux études pour obtenir un AEC en Techniques d’impressions offset, un domaine où j’ai travaillé 13 ans. J’aimais l’impression, mais avec les années je sentais qu’il me manquait quelque chose et que je m’éteignais à l’intérieur. Des souvenirs de mes cours de photographies survolés lors de ma formation en graphisme remontaient régulièrement à la surface, mais à chaque fois je me disais: «est-ce que ça vaut le coût d’aller étudier en photographie si je ne peux pas en vivre? » J’ai été élevée avec la croyance qu’être artiste c’est un bien beau passe-temps, mais ce n’est pas un travail sérieux.

En 2010, je me suis procuré ma première caméra reflex. Ma Nikon est rapidement devenue l’extension de ma main. Je me nourrissais de tutoriels YouTube, de formations en ligne, une formation à distance et j’en passe. C’est lors d’un « Workshop Immersion totale en photographie » de 5 jours, avec un photographe et ami Michel Cipriani, que j’ai réalisé ce qui manquait à ma vie… La passion!

Trois mois plus tard, à 40 ans, j’ai entrepris un 3e retour sur les bancs d’école au Collège Marsan, afin de parfaire ma technique. Ça a été une révélation! C’est dans cet environnement que la femme réservée que je suis a su trouver son essence et sa connexion avec d’autres humains. Depuis l’obtention de mon AEC en Photographie commerciale en 2016, je me suis lancée à mon compte combinant l’ensemble de mes connaissances dans le milieu de l’image. Enfin! Mon côté multipotentiel me permettait d’être à l’aise dans différentes sphères d’une entreprise… La mienne!

En 2017, j’étais confiante, je commençais à être visible parmi la tonne de photographes présents sur les réseaux sociaux. C’est à ce moment qu’un grave diagnostic de cancer stade 4 avec métastases au foie m’oblige à cesser de pratiquer ma passion, à quitter le studio que je venais à peine de terminer d’aménager, car la maladie étant très avancée laissait présager un dénouement peu encourageant. Je ne t’expliquerai pas par quel enfer je suis passée, mais ce que je peux te dire c’est que malgré les statistiques, j’en suis à ma deuxième année de rémission. Je ne souhaite pas rester les bras croisés à attendre d’arriver à ces 5 ans de rémission tant attendue, qui annoncera ma guérison complète, je souhaite reprendre tranquillement ma vie en main. 

Maintenant que je contrôle mieux mes énergies, je veux revenir en force, remettre sur pied mon entreprise et réaliser des projets qui me tiennent réellement à coeur tout en privilégiant ma santé avant tout.

Mon prénom est Stéphanie, je représente le coeur de Distinction Photographe, j’ai la flamme pour mon métier et je suis une machine de guerre.

Maintenant qu’est ce que je peux faire pour toi?

« La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard».
[John Stuart Mill]